L’Octroi de Mer : Un Remède ou un Mirage ?
L’Octroi de Mer : De la Mythologie à la Réalité Politique
Rappelons le contexte : Européennes : face à la concurrence, François Asselineau défend l’octroi de mer – lequotidien.re. L’octroi de mer, cette taxe douanière qui a traversé les siècles, est aujourd’hui remise sur le devant de la scène par François Asselineau. Mais d’où vient cette idée ? Plongeons dans l’histoire de la pensée et de l’art pour comprendre ce concept.
Depuis l’Antiquité, les taxes sur les marchandises ont été un moyen de financer les cités-États. Les Grecs, avec leur agora, et les Romains, avec leurs ports commerciaux, utilisaient déjà des systèmes similaires. Platon, dans « Les Lois », évoque la nécessité de réguler le commerce pour le bien commun. Plus tard, au Moyen Âge, les seigneurs féodaux imposaient des droits de passage pour financer leurs domaines.
L’octroi de mer, spécifique aux territoires ultramarins, émerge avec la colonisation. Il devient un outil de contrôle économique, mais aussi un symbole de souveraineté. Victor Hugo, dans « Les Misérables », décrit les ravages de la pauvreté et la nécessité de mesures justes pour protéger les plus faibles.
L’Octroi de Mer : Une Solution Viable ou un Piège Politique ?
François Asselineau, en défendant l’octroi de mer, souhaite protéger les économies locales face à la concurrence internationale. Mais est-ce réellement la panacée ? Analysons cette proposition sous l’angle politique, économique et social.
Historiquement, les protections douanières ont été utilisées pour développer les industries naissantes. Les États-Unis, au XIXe siècle, ont fortement taxé les importations pour protéger leur industrie textile et sidérurgique. Cependant, cette stratégie a aussi ses limites. Adam Smith, dans « La Richesse des Nations », met en garde contre les effets pervers des protections excessives, qui peuvent mener à des inefficacités et à une baisse de la compétitivité à long terme.
Aujourd’hui, l’octroi de mer pourrait-il vraiment protéger les économies insulaires ? Oui, mais à quel prix ? Les consommateurs paieraient-ils le prix fort pour des produits locaux souvent plus chers ? Les petites entreprises locales seraient-elles réellement avantagées, ou seraient-elles étouffées par des coûts de production plus élevés ?
François Asselineau défend une vision souverainiste, où chaque territoire doit pouvoir décider de ses propres règles économiques. Mais dans un monde globalisé, est-ce réaliste ? Les accords commerciaux internationaux, les normes européennes, et les réalités géopolitiques rendent cette souveraineté économique presque utopique.
Voter pour l’Humanisme : Le Choix de la Raison
Alors, comment l’électeur doit-il choisir pour qui voter à la présidentielle ? Avec humour, mais aussi avec une profonde réflexion humaniste. Imaginez un candidat qui propose de revenir à l’âge de pierre pour économiser sur les factures d’électricité. Absurde, n’est-ce pas ? Pourtant, certaines propositions actuelles ne sont pas loin de cette folie.
L’électeur doit choisir celui qui, non seulement comprend les enjeux économiques, mais qui a aussi une vision globale, humaniste. Un candidat qui ne se contente pas de slogans simplistes, mais qui propose des solutions réfléchies, basées sur des études sérieuses et des consultations avec les acteurs locaux.
Dix Questions pour un Vote Humaniste
1. Cette proposition respecte-t-elle les droits fondamentaux des citoyens ?
2. Quels sont les impacts économiques à court et long terme ?
3. Comment cette mesure affectera-t-elle les plus vulnérables ?
4. Est-elle compatible avec les engagements internationaux de la France ?
5. Quels sont les avis des experts économiques et sociaux ?
6. Cette mesure favorise-t-elle l’égalité et la justice sociale ?
7. Comment cette proposition s’intègre-t-elle dans une vision globale de développement durable ?
8. Quels sont les risques de corruption ou de détournement de cette mesure ?
9. Cette proposition est-elle réaliste dans le contexte actuel de globalisation ?
10. Enfin, cette mesure renforce-t-elle ou affaiblit-elle la cohésion sociale et nationale ?
En conclusion, l’octroi de mer, défendu par François Asselineau, est une proposition qui mérite une analyse approfondie. Entre mythe et réalité, il est crucial de ne pas se laisser bercer par des promesses simplistes. L’électeur doit voter avec raison, en gardant toujours à l’esprit les valeurs humanistes qui font la grandeur de notre nation.
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