Le Retour du Phénix ou le Chant du Cygne?

Le Retour du Phénix ou le Chant du Cygne?

Des Héros Grecs aux Écrans Plats: L’Éternel Retour du Politicien

Rappelons le contexte: Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, a récemment exprimé son souhait pour la future présidentielle, affirmant que le candidat en question possède des « qualités évidentes ». Cette déclaration, aussi brève que percutante, nous plonge dans une réflexion profonde sur la nature du leadership politique et ses cycles éternels.

Depuis les héros grecs jusqu’aux écrans plats d’aujourd’hui, la figure du politicien a toujours été un miroir de son époque. Platon, dans « La République », nous parle du philosophe-roi, cet idéal de sagesse et de justice. Mais nous savons bien que la réalité est souvent plus prosaïque. Shakespeare, avec son « Jules César », nous montre les intrigues et les trahisons qui jalonnent le chemin vers le pouvoir. Et que dire de Machiavel, dont « Le Prince » reste une lecture incontournable pour tout aspirant leader?

un portrait politique

Qualités Évidentes: Mirage ou Réalité?

Parlons maintenant des « qualités évidentes ». Qu’entend Sarkozy par là? Est-ce la capacité à rassembler, à inspirer, à gouverner avec justice et équité? Ou bien s’agit-il simplement de qualités médiatiques, de charisme télévisuel, de talents oratoires?

Prenons l’exemple de Churchill, dont les discours galvanisèrent une nation en pleine tourmente. Ses « qualités évidentes » étaient indéniables, mais elles s’accompagnaient d’une vision stratégique et d’une détermination inébranlable. En revanche, combien de leaders modernes se contentent de slogans creux et de promesses électorales jamais tenues?

La politique, c’est aussi l’art de la manipulation, comme nous le rappelle Edward Bernays, le neveu de Freud, avec son ouvrage « Propaganda ». Les « qualités évidentes » peuvent être façonnées, modelées, vendues comme un produit de consommation. Mais qu’en est-il de l’authenticité, de la sincérité, de l’engagement véritable envers le bien commun?

Le Bulletin dans l’Urne: Un Choix entre Farce et Tragédie

Alors, comment l’électeur doit-il choisir? Doit-il se laisser bercer par les sirènes des « qualités évidentes » ou bien creuser plus profondément, chercher la substance derrière l’apparence? La réponse semble évidente, mais combien d’entre nous succombent encore aux charmes des beaux parleurs?

La démocratie, c’est aussi une responsabilité. C’est le devoir de ne pas se contenter de mirages, de ne pas se laisser aveugler par les feux de la rampe. C’est le devoir de choisir des leaders qui incarnent des valeurs profondes, des valeurs humaines, des valeurs de justice et d’égalité.

Dix Questions pour un Vote Humaniste

1. Ce candidat défend-il réellement les intérêts des plus vulnérables?
2. Ses propositions sont-elles réalistes et réalisables?
3. A-t-il un plan concret pour lutter contre les inégalités?
4. Quelle est sa vision de l’éducation pour tous?
5. Comment compte-t-il protéger notre environnement?
6. Quelle est sa position sur les droits humains et les libertés fondamentales?
7. A-t-il des antécédents de corruption ou de malversations?
8. Ses « qualités évidentes » sont-elles basées sur des faits ou sur des artifices?
9. Quelle est sa vision de la solidarité internationale?
10. Peut-on lui faire confiance pour gouverner avec intégrité et transparence?

En somme, il est temps de dépasser les apparences et de plonger dans l’essence même de la politique. Il est temps de choisir des leaders qui incarnent des valeurs profondes, des valeurs humaines, des valeurs de justice et d’égalité. Car, comme le disait Voltaire, « Le pouvoir est la capacité de faire ce que l’on veut, mais la politique est l’art de faire ce que l’on doit. »

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