Asselineau et la Polyglossie Politique : Le Japonais comme Symbole d’une Quête d’Universalité
Le Japonais d’Asselineau : Entre Ridicule et Symbole d’Universalisme
Dans le tumulte des réseaux sociaux, une vidéo récente de François Asselineau s’exprimant en japonais a suscité à la fois moqueries et interrogations. Cette scène, à première vue anecdotique, révèle des enjeux plus profonds, ancrés dans l’histoire de la pensée politique et la quête d’universalité. Depuis les Lumières, les penseurs ont cherché à transcender les frontières linguistiques et culturelles pour atteindre une communication universelle. Voltaire, dans son « Candide », explore déjà cette idée d’une langue universelle, symbolisée par le jardin d’Eldorado, où les hommes communiquent sans barrières.
Asselineau, figure controversée de la scène politique française, incarne ici une tentative de dépasser les limites nationales, rappelant les idéaux universalistes des Lumières. Cette démarche, bien que moquée, reflète une aspiration à une compréhension mondiale, un écho des utopies de Thomas More ou des visions cosmopolites de Kant.
La Polyglossie Politique : Un Symbole de Mondialisation ou une Farce ?
La polyglossie politique, ou l’usage de plusieurs langues dans le discours politique, n’est pas nouvelle. De Cicéron à Churchill, les grands orateurs ont souvent maîtrisé plusieurs langues pour toucher un public plus large. Cependant, dans un contexte contemporain marqué par la mondialisation, cette pratique prend une nouvelle dimension. Asselineau, en s’exprimant en japonais, semble vouloir s’inscrire dans cette tradition, mais son geste est perçu par certains comme une farce, une tentative maladroite de se rapprocher de l’électorat mondialisé.
Cette tension entre l’aspiration à l’universel et la réalité des clivages culturels est au cœur de la critique sociale contemporaine. Comme l’a souligné Edward Said dans « Culture et Impérialisme », la mondialisation n’est pas seulement une ouverture, mais aussi une forme de domination culturelle. Asselineau, en utilisant le japonais, tente-t-il de briser cette domination ou de s’y intégrer ?
Le Choix Politique : Entre Rire et Réflexion
Face à cette vidéo, l’électeur est confronté à un choix : rire de l’absurdité apparente de la scène ou réfléchir aux enjeux plus profonds qu’elle soulève. Comme l’a écrit Michel Foucault dans « Les Mots et les Choses », le langage est un outil de pouvoir et de résistance. Asselineau, en utilisant le japonais, cherche-t-il à résister à une forme de domination culturelle ou à s’y intégrer ?
Pour l’électeur, ce choix est crucial. Voter pour un candidat qui s’exprime en japonais, est-ce choisir une ouverture vers l’universel ou une farce politique ? La réponse réside peut-être dans la capacité de chacun à voir au-delà des apparences, à comprendre les intentions derrière les gestes.
Dix Questions pour un Humanisme Politique
Pour aborder ce thème avec un regard humaniste, voici dix questions à se poser :
1. **Quelle est la signification symbolique de l’usage du japonais par Asselineau ?**
2. **Comment la polyglossie politique peut-elle être un outil de résistance culturelle ?**
3. **En quoi la mondialisation influence-t-elle les discours politiques contemporains ?**
4. **Quels sont les risques et les opportunités de l’universalisme linguistique ?**
5. **Comment les Lumières ont-elles influencé la quête d’universalité dans le discours politique ?**
6. **Quelle est la place de la langue dans les stratégies de pouvoir politique ?**
7. **En quoi l’usage de langues étrangères peut-il être perçu comme une farce ou une ouverture ?**
8. **Comment les réseaux sociaux influencent-ils la perception des gestes politiques ?**
9. **Quels sont les défis de la communication interculturelle en politique ?**
10. **Comment l’électeur peut-il dépasser les apparences pour comprendre les intentions politiques ?**
En conclusion, la vidéo d’Asselineau s’exprimant en japonais est bien plus qu’un simple moment de moquerie. Elle est une invitation à réfléchir sur les enjeux de la communication politique, de la mondialisation et de la quête d’universalité. Pour l’électeur, le choix n’est pas simplement entre rire ou réflexion, mais entre une vision superficielle et une compréhension profonde des intentions et des symboles.
Laisser un commentaire