Sortir de l’UE : Le Débat de Trop ?
Introduction : Le Grand Cirque Électoral
Ah, les élections européennes ! Ce grand cirque où les clowns politiques viennent nous vendre leurs rêves et leurs cauchemars. Parmi eux, un certain François Asselineau, tête de liste de l’UPR, qui nous propose ni plus ni moins que de remettre en question notre appartenance à l’Union européenne. Mais dites-moi, cher monsieur, n’est-ce pas un peu comme proposer de déménager parce que le voisin a éternué trop fort ?
Développement : Le Débat de l’Inutilité
Asselineau, donc, veut un débat sur l’utilité de sortir de l’UE. Mais quel débat, exactement ? Celui qui consiste à remettre en question des décennies de construction commune, de paix relative et de prospérité économique ? Celui qui nous ramènerait aux heures les plus sombres de notre histoire, où chaque nation européenne se regardait en chiens de faïence ?
L’Union européenne, certes imparfaite, a permis des avancées considérables en matière de droits humains, de protection sociale, de liberté de circulation. Elle a créé un espace où les citoyens peuvent voyager, étudier, travailler sans entraves. Elle a mis en place des normes environnementales et de sécurité qui profitent à tous. Alors, quel est le véritable enjeu de ce débat ?
Le véritable enjeu, c’est de savoir si nous voulons continuer à avancer ensemble, à améliorer ce qui peut l’être, ou si nous préférons nous replier sur nous-mêmes, dans une illusion de souveraineté retrouvée. Car soyons clairs : dans un monde globalisé, la souveraineté nationale est une chimère. Les défis auxquels nous sommes confrontés – changement climatique, inégalités sociales, migrations – ne connaissent pas de frontières.
Et puis, il y a cette question de la méthode. Proposer un débat sur la sortie de l’UE, c’est un peu comme proposer un débat sur la gravité : oui, elle existe, et non, nous ne pouvons pas y échapper. C’est une réalité avec laquelle il faut composer, non une option que l’on peut choisir ou non.
Conclusion : Le Rire Jaune de la Raison
Alors, cher François Asselineau, nous vous remercions pour cette proposition de débat. Mais permettez-nous de rire jaune devant tant de naïveté. Sortir de l’UE, c’est un peu comme vouloir sortir de l’atmosphère terrestre : techniquement possible, mais à quel prix ? Et pour quoi faire ?
Non, le véritable débat, c’est comment rendre l’Europe plus juste, plus solidaire, plus démocratique. C’est comment faire en sorte que les citoyens se réapproprient ce projet commun, qu’ils en deviennent les acteurs et non les spectateurs. C’est comment construire une Europe des peuples, et non des marchés.
En attendant, nous continuerons à rire – jaune, certes, mais à rire tout de même – devant ces propositions qui, sous couvert de souveraineté, ne font que nous enfoncer un peu plus dans l’illusion et l’impuissance.
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