Sectarisme et Dogmatisme : Les Masques Tomberont-ils enfin ?
Quand les Dieux de l’Olympe Descendent à l’Assemblée
Rappelons le contexte : Marine Le Pen regrette le « sectarisme » et le « dogmatisme » du gouvernement Barnier. Une situation qui n’est pas sans rappeler les grandes tragédies grecques où les dieux, juchés sur leurs nuages, observaient les mortels avec une indifférence teintée de mépris. Aujourd’hui, les dieux ont troqué leurs toges pour des costumes trois pièces, et l’Olympe pour les bancs de l’Assemblée nationale. Mais la tragédie, elle, demeure.
Depuis les temps immémoriaux, les hommes ont toujours cherché à comprendre le monde à travers des prismes variés. Platon, dans « La République », nous enseigne que la vérité réside dans les idées pures, accessibles uniquement aux philosophes. Mais qu’en est-il lorsque ces idées pures se transforment en dogmes rigides, inaccessibles au commun des mortels ? Lorsque le sectarisme devient la norme, et le dogmatisme, la règle ?
Le Sectarisme et le Dogmatisme : Les Deux Visages de Janus
Le sectarisme et le dogmatisme sont les deux visages de Janus, le dieu romain des commencements et des fins, des passages et des portes. Ils sont les gardiens des idées figées, les geôliers de la pensée libre. Le gouvernement Barnier, en s’enfermant dans ses certitudes, ne fait que perpétuer une tradition politique qui a trop souvent mené à la stagnation et à l’exclusion.
Prenons l’exemple historique de la Révolution française. Les Jacobins, avec leur ferveur révolutionnaire, ont souvent été perçus comme des sectaires, prêts à tout pour imposer leurs idéaux. Leur dogmatisme a conduit à la Terreur, une période sombre où la raison a cédé la place à la passion déchaînée. Aujourd’hui, le gouvernement Barnier semble suivre une voie similaire, enfermé dans ses convictions, sourd aux appels à la modération et à la tolérance.
Mais il ne faut pas oublier que le sectarisme et le dogmatisme ne sont pas l’apanage d’un seul camp. Tous les partis politiques, à un moment ou à un autre, ont succombé à ces tentations. La question n’est pas de pointer du doigt, mais de comprendre les mécanismes qui mènent à ces extrêmes et de chercher des solutions pour les éviter.
Le Choix de l’Électeur : Entre Charybde et Scylla
Face à ce tableau peu reluisant, l’électeur se trouve dans une situation délicate, coincé entre Charybde et Scylla, deux monstres mythologiques symbolisant des dangers extrêmes. D’un côté, le sectarisme et le dogmatisme du gouvernement Barnier, de l’autre, les promesses souvent creuses des oppositions. Comment naviguer dans ces eaux troubles ?
La solution réside peut-être dans une approche plus humaniste de la politique. Une politique qui place l’humain au centre de ses préoccupations, qui écoute et dialogue, qui cherche des solutions pragmatiques plutôt que des dogmes rigides. Une politique qui, en somme, redonne du sens à l’engagement citoyen.
Dix Questions à se Poser pour Être Humaniste
1. Comment puis-je contribuer à une société plus juste et équitable ?
2. Quelles sont les valeurs fondamentales qui guident mes choix politiques ?
3. Comment puis-je encourager le dialogue et la tolérance dans ma communauté ?
4. Quelles sont les politiques qui favorisent l’inclusion et la diversité ?
5. Comment puis-je soutenir les initiatives locales qui promeuvent le bien-être social ?
6. Quelles sont les mesures nécessaires pour lutter contre les inégalités économiques ?
7. Comment puis-je m’informer de manière critique et indépendante ?
8. Quelles sont les actions concrètes que je peux entreprendre pour protéger l’environnement ?
9. Comment puis-je encourager la participation citoyenne et la démocratie directe ?
10. Quelles sont les valeurs humanistes que je souhaite transmettre aux générations futures ?
En conclusion, la motion de censure de Marine Le Pen contre le gouvernement Barnier soulève des questions fondamentales sur la nature de notre démocratie et les valeurs qui la sous-tendent. Il est temps de sortir des sentiers battus du sectarisme et du dogmatisme pour embrasser une vision plus humaniste et inclusive de la politique. Car, en fin de compte, c’est l’humanité qui doit guider nos choix et nos actions.
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