La Culture en Détresse : Quand l’Extrême Droite Devient le Miroir de la Gauche
Introduction : Le Ballet des Hypocrites
Ah, la culture! Ce grand mot, ce vaste concept qui englobe tant de choses et qui, pourtant, semble si souvent oublié dans les arcanes du pouvoir. Voilà que des acteurs culturels, ces âmes sensibles et éclairées, interpellent Édouard Philippe avec une phrase qui claque comme un fouet : « L’extrême droite n’aurait pas fait mieux ». Quelle ironie, quel spectacle! On se croirait dans une pièce de théâtre absurde, où les rôles sont inversés et les masques tombent.
Développement : La Danse Macabre des Idéaux
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos loups déguisés en agneaux. La culture, cette grande dame, est souvent la première à être sacrifiée sur l’autel des restrictions budgétaires. Et pourtant, n’est-ce pas elle qui nous élève, qui nous permet de rêver, de penser, de critiquer? N’est-ce pas elle qui, par ses multiples facettes, nous offre un miroir de notre société, de nos travers et de nos espoirs?
Lorsque des acteurs culturels, ces gardiens de l’imaginaire et de la réflexion, se voient contraints d’interpeller un Premier ministre en utilisant une telle formule, c’est que quelque chose ne tourne pas rond. C’est que l’on a atteint un point de non-retour, où la culture n’est plus perçue comme un bien commun, mais comme une variable d’ajustement.
Et que dire de cette phrase, « L’extrême droite n’aurait pas fait mieux »? Est-ce une provocation, une simple constatation, ou bien un cri de désespoir? Peut-être un peu des trois. Car en vérité, lorsque l’on regarde de plus près, les politiques culturelles de droite comme de gauche se ressemblent souvent étrangement. Les coupes budgétaires, les restrictions, les discours creux… Tout cela forme une danse macabre des idéaux, où la culture est souvent la grande perdante.
Conclusion : Le Rire Jaune de la Résistance
Alors, que faire? Se lamenter, crier au scandale, ou bien rire jaune en attendant des jours meilleurs? Peut-être un peu des trois, encore une fois. Mais surtout, il faut résister. Résister par la création, par la pensée, par la critique. Car la culture, c’est avant tout un acte de résistance. Un acte de résistance contre l’uniformisation, contre la médiocrité, contre l’oubli.
Et si, finalement, l’extrême droite n’aurait pas fait mieux, c’est peut-être parce que, au fond, nous sommes tous un peu responsables de cette situation. Responsables de notre apathie, de notre cynisme, de notre incapacité à défendre ce qui nous élève. Alors, levons-nous, créons, pensons, critiquons. Car c’est ainsi, et seulement ainsi, que nous pourrons espérer un avenir où la culture ne sera plus la grande oubliée des politiques publiques.
Laisser un commentaire