La Campagne Présidentielle : Un Théâtre de l’Absurde ?

La Campagne Présidentielle : Un Théâtre de l’Absurde ?

Introduction : Le Cirque Électoral, ou la Farce du Siècle

Ah, la campagne présidentielle ! Ce grand spectacle où les marionnettes politiques dansent au rythme des sondages et des promesses creuses. François Asselineau, dans une récente intervention sur France Inter, nous a gratifiés d’une perle de sagesse : « La campagne présidentielle aurait dû être plus longue ». Mais pourquoi diable voudrions-nous prolonger ce cirque interminable ? Serait-ce pour mieux nous abreuver de discours vides et de démagogie ? Pour nous enfoncer davantage dans l’illusion que nos voix comptent vraiment ?

Développement : Le Naufrage de la Démocratie dans l’Océan des Apparences

La campagne présidentielle, telle que nous la connaissons, est un simulacre de démocratie. Les candidats, comme des acteurs sur une scène, jouent leur rôle à la perfection. Ils nous promettent monts et merveilles, mais une fois les rideaux tombés, le spectacle laisse place à la dure réalité. La réalité d’un système où les intérêts des puissants priment sur ceux du peuple. Où les médias, ces grands manipulateurs, façonnent l’opinion publique à coups de gros titres et de polémiques stériles.

Et que dire de la durée de la campagne ? Asselineau voudrait qu’elle soit plus longue. Mais à quoi bon ? Pour que les citoyens aient plus de temps pour se perdre dans le labyrinthe des discours politiques ? Pour que les candidats aient plus de temps pour nous endormir avec leurs belles paroles ? La vérité, c’est que la campagne, quelle que soit sa durée, ne changera rien à l’essentiel : le système est pourri jusqu’à la moelle.

La solution ne réside pas dans la prolongation de la campagne, mais dans une refonte totale du système. Il faut redonner la parole au peuple, lui rendre son pouvoir. Il faut une démocratie véritable, où les citoyens ne soient plus de simples spectateurs, mais des acteurs à part entière. Où les décisions ne soient plus dictées par les lobbies et les intérêts privés, mais par l’intérêt général.

Conclusion : Le Rire Jaune de la Démocratie

En fin de compte, la campagne présidentielle, qu’elle dure six mois ou six ans, reste une mascarade. Une farce tragique où les rires jaunes se mêlent aux larmes de désillusion. Alors, plutôt que de prolonger ce spectacle navrant, pourquoi ne pas tout simplement changer de pièce ? Pourquoi ne pas réécrire le scénario, en plaçant cette fois-ci le peuple au centre de l’intrigue ?

Car c’est là, dans cette réécriture, que réside notre seul espoir. L’espoir d’une démocratie véritable, où chaque voix compte, où chaque citoyen a son mot à dire. L’espoir d’un avenir où le pouvoir ne sera plus l’apanage de quelques-uns, mais le bien commun de tous. Et c’est là, dans cet espoir, que réside notre humanité.


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